Une lettre envoyée aux législateurs américains déclenche une guerre entre les pro et anti-crypto
La communauté des pro-crypto est dans tous ses états depuis que 26 personnalités américaines du monde de la technologie et de l’éducation ont envoyé une lettre ouverte aux autorités américaines leur demandant de mettre en place des réglementations plus contraignantes à l’égard des cryptos.
Des universitaires et personnalités travaillant dans des entreprises de renom (Google Cloud, Microsoft) estiment que ces actifs sont « risqués », « défectueux », ou « non éprouvés. » Des propos qui ont immédiatement fait réagir les crypto fans, certains, à l’image de Meltem Demirors (directeur de la stratégie chez CoinShares), ayant ouvertement critiqué l’attitude régulièrement trolliste des signataires.
Preston Byrne, avocat spécialisé dans la technologie, s’est également empressé de démonter point par point sur son blog les arguments évoqués par les 26 signataires. A l’heure où les autorités américains ont lancé le chantier de la régulation des cryptos, ce sujet anime des débats passionnés de l’autre côté de l’Atlantique.
La Banque d’Angleterre va-t-elle superviser les stablecoins en faillite ?
L’épisode de l’effondrement de Terra semble pousser les autorités à vouloir éviter que des scénarios où les porteurs peuvent perdre toutes leurs économies se reproduisent. Le gouvernement de Boris Johnson a publié cette semaine une note de consultation qui propose une stratégie afin de limiter les risques liés aux stablecoins.
Selon ce projet de loi qui doit être discuté au parlement, la Banque d’Angleterre serait chargée de superviser les stablecoins qui présentent le plus de risques, tandis que les projets de moindre envergure seraient placés sous la compétence de la Financial Conduct Authority (FCA), qui est le régulateur des marchés du pays. L’objectif étant de pouvoir nommer des administrateurs qui auront pour rôle de superviser les accords d’insolvabilité avec les émetteurs de pièces stables en faillite.
Droits de minage : le Kazakhstan empoche le jackpot !
Devenu un des premiers pays au monde dans l’industrie du minage, surtout depuis que cette pratique a été interdite en Chine, le Kazakhstan a collecté 1,5 million de dollars de droits auprès des mineurs de crypto-monnaies au cours du premier trimestre 2022. Une somme coquette qui aurait pu être encore plus importante si la proposition de loi d’avril dernier avait été acceptée, celle-ci appelant à accroitre la taxation du minage.
Au printemps 2021, le Kazakhstan a accueilli près de 90.000 ordinateurs déplacés de Chine, mais le réseau électrique du pays montre des signes d’essoufflement. Principalement basé sur les centrales au charbon, il n’arrive plus à répondre à la demande des habitants et à celle du minage en même temps. Le Kazakhstan multiplie donc en ce moment les réunions avec les pays voisins pour importer l’électricité nécessaire.
Prada lance également sa collection de NFT
La marque de luxe italienne, depuis le 2 juin, propose le premier jeudi de chaque mois un vêtement “Timecapsule” qui sera désormais accompagné d’un NFT émis sur la blockchain Ethereum et soutenu par la technologie Aura. Le nouveau projet de collaboration sera lancé avec 100 chemises (non genrées) conçues en partenariat avec l’artiste de renommée mondiale Cassius Hirst. L’initiative montre l’intérêt des marques de luxe dans le domaine des NFT, comme Hogan et Gucci qui ont lancé leurs propres collections.
L’inde collabore avec le FMI pour créer sa réglementation sur les cryptos
Historiquement hostile aux cryptomonnaies, l’Inde travaille d’arrache-pied sur un projet de loi destiné à offrir un cadre réglementaire aux actifs numériques. Le secrétaire aux affaires économiques Ajay Seth a révélé le 30 mai dernier que son département réalise cette mission avec la participation de la banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
« Les actifs numériques, quelle que soit la façon dont nous voulons traiter ces actifs, il doit y avoir un cadre global pour lequel toutes les économies doivent être ensemble » a-t-il indiqué, soulignant que ce rapport pourrait servir de base pour une « sorte de réglementation mondiale. » Rien que ça…
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